dimanche 10 août 2008

t’as rien pour plaire, t’es même pas gentille et le peu que tu sais tu l’étales. Bref t'es mérpisable

Il y a ces soirs bizarres où rien ne vous ferez plus envie que de croiser la route de Mickey & Mallory Knox.
Ou tout semble si foutu d'avance, que ce n'est même pas la peine d'essayer.
Ou rien, vraiment rien n'a d'importance.
Ou on a envie de brûler ces vieux Photomatons, où nos Polaroïds nous semblent si vides.
Ou tout n'est qu'ironie & sarcasmes.
Ou on va mal, & ou on a personne à qui le dire. Vraiment, personne.
Alors on se demande, à quoi à sert, d'avoir un petit copain, d'avoir un meilleur ami, une soeur jumelle, une touche, un rêve, une amante, des amies qui jurent qu'elles vous adorent, des gens qui vous invitent, des parents & des soeurs, si vous ne pouvez parlez à personne ?

Si vous vous retrouvez la nuit dans votre lit, où la seule perspective réjouissante est d'aller fumer une cigarette en regardant le ciel lourd du bitume poisseux, si vous n'avez même pas la force d'écouter de la musique, parce qu'elle vous rapelle trop de choses, mais que vous la mettez qaund même parce que le silence vous terrifie, vous livre à vous-même.
& qu'au fond la musique nous entend.
Je vais pas bien. Je sers à rien. Je suis bien trop moche, trop grosse, trop stupide, pour continuer.
Demain j'aurais oublié, tu m'auras traité d'adolescente stéréotypée sans doute, mais ce soir je voulais te dire, qui que tu sois, tu n'es sans doute pas le bon, je n'ai encore trouver personne, personne à qui dire que je vais mal le soir.



1. efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
2. mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation
3. perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi
4. impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
5. répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
6. instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
7. sentiments chroniques de vide
8. colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
9. survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères

. . .

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça aurait été stéréotypé si tu l'avais mal écrit, mais là ce n'est plus un stéréotype, c'est une réalité.
Je sais pas si on n'est beaucoup à la vivre cette réalité.
Je dis on parceque je m'y reconnaît aussi, je me dis que j'ai tout et pourtant il me manque quelquechose d'essentiel.Je me dit que je pense trop et pas assez.
Je me demande si les personnes comme moi peuvent être 'heureuses', peut être ça doit nuire a la créativité...